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> > 05/07/18 - Congrès 2018 de la FNPF

CONGRÈS 2018 DE LA FNPF

Chaque année, la FNPF tient le congrès des fédérations départementales de pêche à Paris. C'est un moment de réflexion et d’échanges entre les élus de la pêche associative et leurs partenaires institutionnels : ministre, secrétaires d’État, sénateurs, députés, représentants de l’Agence française pour la biodiversité… sont présents afin d’enrichir les dossiers au cœur de l’actualité environnementale.

Police de l'environnement et continuité écologique au programme

La FNPF a tenu son Congrès annuel le 18 juin à Paris. Plusieurs invités nous ont fait l'honneur de leur présence (par ordre d'intervention) :

  • M. Paul MICHELET, directeur général adjoint de l'Agence française pour la biodiversité (AFB)
  • M. Olivier THIBAULT, directeur de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS)
  • M. Sébastien LECORNU, secrétaire d'État auprès du ministre d'État, ministre de la Transition écologique et solidaire

LES REVENDICATIONS DE LA FNPF EN MATIÈRE DE POLICE DE L'ENVIRONNEMENT :

Sur demande conjointe du ministre de la Transition écologique et solidaire et du ministre de l'Action et des comptes publics, l'Inspection générale des finances et le Conseil général de l’environnement et du développement durable ont publié en avril 2018 un rapport intitulé L'avenir des opérateurs de l’eau et de la biodiversité, dans lequel ils formulent des recommandations (cinq scénarios d'évolutions possibles pour chacun des opérateurs ou réseaux d’opérateurs concernés) concernant l’Agence Française pour la Biodiversité, l’Office national de la Chasse et de la Faune Sauvage, les Agences de l’Eau et les parcs nationaux.

La FNPF a été auditionnée dans le cadre de la rédaction de ce rapport. Au cours de son audition, elle a cherché à défendre quelques idées fortes.

La singularité du monde de la pêche est qu’il revendique une police de l’eau et des milieux aquatiques, donc une police environnementale et une police de la pêche et des usages, à savoir :

  • Une véritable police tant administrative que judiciaire en faveur de la politique de l’eau, dotée de moyens humains et financiers.
  • Un rattachement fonctionnel qui assure une véritable autonomie. De ce point de vue, un rattachement direct au Préfet ne nous paraît pas concevable.
  • Le non-saucissonnage des missions de police et des missions techniques de connaissances, car elles sont complémentaires. De ce point de vue, la proposition d’un établissement public spécialisé dans la police et un établissement public sur les aspects techniques ne nous convainc pas.
  • Une organisation territoriale qui assure une présence effective sur le terrain.
  • Une police de l’eau affirmée, soutenue dès lors de surcroît que son financement a pour origine la politique de l’eau.
  • Enfin, une police de la pêche qui soit plus fermement exercée, en particulier sur certaines espèces (les espèces patrimoniales), sur certains lieux (lieux de pêche sur lesquels nous n’avons pas la compétence).

A la lecture du rapport, un rapprochement de l’Agence Française pour la Biodiversité et de l’Office National de la Chasse et de la Faune sauvage constitue en première analyse une réponse pertinente aux attentes de la FNPF. C’est à ce titre que dans ce rapport, elle privilégie le scénario quatre.

Sébastien LECORNU, secrétaire d'État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire

« La police de l'environnement est une question appréhendée autant par la chasse, que par la pêche, que par tous les usages de la nature et par toutes les dimensions de la ruralité. On a besoin d'une réaffirmation, d'une police importante en milieu rural. »

LA CONTINUITÉ ÉCOLOGIQUE AVANCE :

La FNPF a renouvelé ses remerciements à Nicolas HULOT, ministre d’État, ministre de la Transition écologique et solidaire, pour avoir relancé le processus de renaturation de la vallée de la Sélune. Pour rappel, les barrages de Vezins et de la Roche-Qui-Boit dans la Manche seront supprimés, une décision ministérielle de novembre 2017, intervenue après que le projet a été suspendu sous l'ancien gouvernement.

Le président de la FNPF a rappelé qu'il était important de tous oeuvrer dans ce sens pour le bien de la biodiversité et de ses habitats : les associations de pêche et leurs bénévoles, élus, techniciens, propriétaires et riverains et bien sûr l’État.

Le président a également invité l’État à faire montre de plus de détermination dans sa conviction de mettre en œuvre des outils qui ont une légitimité légale, technique, biologique et politique.

Claude ROUSTAN, Président de la FNPF

« Ce qui nous singularise avant tout, c'est notre indépendance envers les lobbys et toutes les institutions, qu'elles soient politiques ou autres. Cette liberté – liberté d'action, liberté de pensée –, nous permet d'apporter une contribution significative à la pérennité de la politique de l'eau en France, qui hélas nous semble un peu fragilisée ces derniers temps. »